Test de The First Berserker Khazan : un action-RPG impitoyable qui frappe fort !

The First Berserker Khazan marque un tournant pour Neople et Nexon. Connus pour Dungeon Fighter Online, un beat’em up en 2D, les studios s’attaquent ici à un genre totalement différent : l’action-RPG en 3D, avec une inspiration assumée de jeux comme Nioh ou les Souls. Ce titre, résolument exigeant, sortira le 27 mars 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.

Un univers sombre et une vengeance à accomplir

L’histoire débute de manière brutale : Khazan, un ancien général, est laissé pour mort, mutilé et accusé de trahison. Sauvé in extremis par un Spectrelame, une entité obscure qui lui confère des pouvoirs démoniaques, il n’a qu’un seul objectif : rétablir la vérité et se venger. L’alliance entre ces deux personnages sert de prétexte à un enchaînement de combats intenses dans des environnements variés, peuplés d’ennemis redoutables.

Un gameplay exigeant et des combats techniques

The First Berserker reprend une structure inspirée de Nioh : chaque mission se débloque progressivement sur une carte du monde et propose des niveaux linéaires ponctués de raccourcis et de boss marquants. Chaque mission dure environ 1h30 et pousse le joueur à s’adapter en permanence.

Le gameplay repose sur des combats ultra-précis où chaque coup compte. L’apprentissage des patterns ennemis est essentiel pour survivre, et le jeu met à l’épreuve la patience et la persévérance des joueurs. Heureusement, un mode Facile est disponible pour ceux qui veulent alléger un peu la difficulté, sans pour autant rendre le défi insignifiant.

Des boss mémorables et un level design malin

Les affrontements contre les boss sont particulièrement travaillés. Chaque ennemi possède son propre style, avec des mécaniques uniques : un colosse qui utilise sa masse comme un fusil, une magicienne aquatique qui se déplace comme une méduse… En tout, 16 boss uniques viennent rythmer l’aventure, chacun nécessitant une approche spécifique.

Côté level design, The First Berserker ne cherche pas à révolutionner le genre, mais il le maîtrise avec intelligence. Les niveaux ne sont jamais répétitifs grâce à des variations de décors, d’ennemis et d’ambiances, rendant chaque mission unique.

Une progression flexible et un système de compétences bien pensé

L’aspect RPG est particulièrement soigné. Le jeu propose trois types d’armes principales – lames duales, lance et espadon – et quatre arbres de compétences permettant d’adapter son style de jeu. Contrairement à d’autres jeux du genre, les points de compétences peuvent être redistribués à tout moment, offrant une grande flexibilité.

Le loot joue aussi un rôle clé, avec des sets d’armures offrant des bonus variés, renforçant l’aspect stratégique de l’équipement.

Une technique solide, mais perfectible

Sur PS5, le jeu propose deux modes graphiques : Qualité (30 fps) et Performance (60 fps). Ce dernier, bien que plus fluide, souffre encore de quelques ralentissements dans les combats les plus chargés. Côté direction artistique, si le début du jeu peut sembler un peu fade, la seconde moitié se révèle bien plus inspirée.

Un action-RPG à ne pas sous-estimer

The First Berserker Khazan ne cherche pas à révolutionner le genre, mais il applique avec brio les meilleures recettes des Souls-like et des action-RPG exigeants. Son gameplay précis, ses combats intenses et sa progression flexible en font une expérience captivante pour les amateurs de défi.

Si vous aimez les jeux qui mettent vos nerfs à l’épreuve et que vous avez apprécié Nioh ou Lies of P, ce titre pourrait bien être votre prochain coup de cœur.