OpenAI mise sur le Financial Times pour entraîner ses IA
OpenAI s'associe avec le Financial Times pour enrichir ses modèles d'intelligence artificielle. Lundi, les deux entités ont annoncé que la société derrière ChatGPT allait intégrer le contenu journalistique du Financial Times dans l'entraînement de ses IA. Ce partenariat vise également à développer de nouvelles fonctionnalités et produits IA pour les lecteurs du journal. En retour, ChatGPT créditera et inclura des liens vers les articles du Financial Times lorsqu'il utilisera des informations issues de la publication.
John Ridding, le PDG du Financial Times, a souligné l'importance pour les plateformes IA de rémunérer les éditeurs pour l'utilisation de leur contenu. Il a réaffirmé l'engagement du journal envers le journalisme humain. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été divulgués, mais il est connu que OpenAI propose entre 1 et 5 millions de dollars par an aux éditeurs pour utiliser leur contenu.
La qualité d'une IA générative dépend fortement des données sur lesquelles elle est entraînée. Jusqu'à présent, les entreprises d'IA ont exploité les ressources disponibles sur Internet, souvent sans l'accord des créateurs, et sont toujours à la recherche de nouvelles sources de données pour maintenir la pertinence de leurs modèles. Utiliser les articles de presse comme matériau d'entraînement est une des méthodes envisagées, bien que certains éditeurs soient réticents à céder gratuitement leur contenu aux entreprises d'IA. Par exemple, le New York Times et la BBC ont interdit à OpenAI de scraper leurs sites web.
Pour rester à la pointe, OpenAI a donc conclu des accords financiers avec des éditeurs de renom. L'année dernière, la firme s'est associée avec l'éditeur allemand Axel Springer pour entraîner ses modèles sur les contenus de Politico et Business Insider aux États-Unis, ainsi que Bild et Die Welt en Allemagne. OpenAI a également des accords avec l'Associated Press, Le Monde en France, et Prisa Media en Espagne.
S'abonner au Financial Times coûte au moins 39 dollars par mois, mais ce partenariat avec OpenAI pourrait signifier un accès plus large à son contenu payant par le biais de l'IA, au grand dam de certains observateurs.
Source : Financial Times
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A propos de l'auteur
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