ChatGPT dans la tourmente Européenne : sanctions en vue pour violation du RGPD

Il semblerait que ChatGPT ait des soucis à se faire avec les autorités européennes, surtout du côté de l'Italie. En gros, l'IA d'OpenAI s'est fait taper sur les doigts pour pas avoir respecté le RGPD, vous savez, cette règle européenne qui nous protège contre l'usage abusif de nos infos personnelles.

Le truc, c'est que développer un chatbot super avancé sans pomper quelques données perso, ça a l'air compliqué. La GPDP, l'équivalent italien de notre CNIL, a clairement dit à OpenAI qu'ils avaient dérapé. Et ça pourrait leur coûter un max.

Quand ChatGPT Dévore nos Données

On dirait que ChatGPT a un petit faible pour nos infos privées. Déjà fin mars 2023, il y avait eu un gros blocage de leur service et une enquête qui s'est ouverte en France. Même si les autorités ne balancent pas tout public, on capte vite que le problème, c'est l'obsession du robot pour nos données.

En se gavant de milliards de textes, d'images, et de vidéos sur le web, ChatGPT aurait forcément englouti des informations personnelles des internautes européens. Et on sait bien que tout, de nos noms à nos numéros de téléphone, compte comme données personnelles. Donc, il y a de fortes chances que ChatGPT ait capturé ce genre de données pendant son apprentissage.

Problème de Base Légale

Le hic, c'est que tout ça se serait fait sans une base juridique solide, donc en gros, c'est une violation du RGPD. Même si OpenAI a essayé de corriger le tir l'année dernière, ça n'a pas l'air d'avoir suffi. La GPDP leur reproche de ne pas respecter plusieurs articles du RGPD. Ils ont 30 jours pour répondre et montrer comment ils vont se mettre en règle.

Mais ça risque d'être tendu. Les justifications légales d'OpenAI sont limitées, et même si elles misent sur "l'intérêt légitime", ça impliquerait de permettre à n'importe qui de demander la suppression de ses données. Vu le nombre de gens et la quantité de données, c'est un sacré défi.

Le Futur de ChatGPT en Europe : Incertain?

Et pour couronner le tout, la Cour européenne de Justice a déjà dit dans une affaire avec Facebook que traiter des données perso à mort pour de la pub, c'est pas vraiment dans "l'intérêt légitime". Si ChatGPT n'est pas tout à fait dans le même bateau que Facebook, l'idée de construire une machine commerciale géante sur des pétaoctets de données perso, ça passe mal avec les autorités.

Techniquement, mettre ChatGPT en conformité avec les lois européennes, ça s'annonce compliqué. Et si OpenAI ne se bouge pas, la plainte italienne pourrait déclencher une réaction en chaîne en Europe, avec à la clé de grosses amendes, ou même une suspension du service. Bref, le futur de ChatGPT chez nous, ça dépend d'une bataille juridique pas piquée des hannetons.