Meta vire une vingtaine d’employés accusés d’avoir fait fuiter des infos

Meta ne rigole plus avec les fuites internes. La société de Mark Zuckerberg, qui possède Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, vient de licencier une vingtaine d’employés. Ils sont accusés d’avoir fait fuiter des informations confidentielles en dehors de l’entreprise.

Les leaks, c’est une vraie plaie pour les entreprises tech. On l’a vu récemment avec des fuites massives sur GTA 6, ou même la Switch 2 de Nintendo. Ce genre de situations pousse souvent les entreprises à renforcer leur sécurité… et à partir à la chasse aux leakers en interne. C’est exactement ce qui se passe chez Meta.

Dave Arnold, porte-parole de Meta, a confirmé que ces licenciements faisaient suite à une enquête interne. « On rappelle régulièrement à nos employés que divulguer des informations internes, peu importe la raison, va à l’encontre de nos règles. On a récemment mené une enquête qui a conduit au licenciement d’environ 20 personnes, et il est possible qu’il y en ait d’autres. On prend ça très au sérieux et on continuera à agir si de nouvelles fuites sont identifiées. »

Andrew Bosworth, le directeur technique de Meta, a lui aussi réagi. Selon lui, les fuites n’ont pas du tout l’effet que les employés espèrent. « Beaucoup de gens pensent que les fuites vont forcer l’entreprise à changer ses plans. En réalité, c’est tout l’inverse », explique-t-il. Meta affirme même qu’ils progressent dans l’identification des auteurs de ces leaks.

Meta traverse d’ailleurs une période de changements importants. Mark Zuckerberg a récemment mis fin au programme de diversité et d’inclusion (DEI) de l’entreprise et a aussi supprimé les fact-checkers sur Facebook. Malgré ces décisions controversées, l’entreprise continue d’afficher des résultats solides.

En résumé : Meta durcit le ton face aux fuites internes, et il y a de fortes chances que la chasse aux leakers ne soit pas terminée.