Dragon Ball Daima : Que Valent Les Nouvelles Aventures de Goku en Version Mini ?

Dragon Ball Daima : Que Valent Les Nouvelles Aventures de Goku en Version Mini ?

Après 20 épisodes diffusés simultanément sur ADN, Netflix et Crunchyroll, Dragon Ball Daima a tiré sa révérence le 28 février dernier. Cette série, pensée et écrite par Akira Toriyama avant son décès, était très attendue pour célébrer les 40 ans de l'anime. Mais que vaut réellement cette nouvelle aventure qui transforme nos héros en version miniature ?

Un positionnement chronologique stratégique

Dragon Ball Daima se situe directement après l'arc Buu de Dragon Ball Z et avant les événements de Dragon Ball Super. L'histoire démarre quelques mois après la victoire de Goku contre Majin Buu. Notre héros et ses compagnons (Piccolo, Vegeta, Bulma...) se retrouvent soudainement transformés en enfants par un sortilège, affectant considérablement leurs capacités de combat.

Ce rajeunissement forcé est l'œuvre du roi Gomah, un démon qui a pris le pouvoir après la mort de Dabra. Craignant la puissance de la Team Z, il décide de les affaiblir en les réduisant à taille d'enfant et kidnappe Dendé (lui-même rajeuni en bébé) pour empêcher toute aide divine.

L'exploration d'un nouveau territoire

L'atout principal de Daima réside dans l'exploration du Royaume des Démons, un univers à peine effleuré dans Dragon Ball Z. Divisé en trois mondes distincts, chacun possède son environnement unique, ses démons particuliers et un guerrier d'élite appelé "Tatagami" qui garde une Dragon Ball. Cette quête offre un prétexte idéal pour voir Goku et Vegeta repousser les limites de leurs corps d'enfants.

La série approfondit également plusieurs aspects de l'univers Dragon Ball : les origines des Kaio Shin, la création de Majin Buu, l'histoire de Dabra, et des informations sur le peuple Namek. L'ambiance d'exploration rappelle les meilleures heures de Dragon Ball classique et Dragon Ball GT.

Cependant, le rythme pose problème. Sur 20 épisodes, l'action tarde à démarrer et le scénario peine à captiver. À l'exception du combat final contre Gomah, les adversaires rencontrés ne représentent pas un véritable défi pour nos Saiyans, même en version miniature.

Des transformations qui font parler

Côté transformations, Daima fait fort. Premier surprise : Vegeta maîtrise désormais le Super Saiyan 3, rejoignant Goku à ce niveau de puissance. Mais la révélation majeure est l'apparition du Super Saiyan 4, rendant enfin canonique cette transformation vue uniquement dans Dragon Ball GT.

Cette version du SSJ4 diffère toutefois de l'originale : les cheveux de Goku sont rouge magenta (rappelant le Super Saiyan God), ses mains sont plus grandes, et il n'a pas besoin de passer par la transformation en singe géant doré. Goku explique avoir atteint cette forme grâce à un entraînement secret après le combat contre Buu, le doyen Namek Neva l'ayant simplement aidé à la réveiller.

Cette explication soulève des incohérences chronologiques : pourquoi Goku n'utilise-t-il plus cette transformation dans Dragon Ball Super ? Pourquoi affirme-t-il face à Beerus que le SSJ3 est sa forme la plus puissante ? La série laisse ces questions sans réponse, suggérant une possible suite.

Un bilan mitigé

Dragon Ball Daima déçoit par son démarrage laborieux et ses ressorts scénaristiques prévisibles. La série semble davantage chercher à réhabiliter Dragon Ball GT qu'à développer sa propre identité. Malgré une animation remarquable et une montée en puissance spectaculaire dans le dernier tiers (notamment le Kamehameha final contre Gomah), l'ensemble arrive trop tard pour sauver l'expérience.

On retiendra quelques bonnes idées et des moments forts dans les derniers épisodes, mais cela ne suffit pas à placer Daima parmi les meilleures productions de la franchise. Une occasion manquée qui pourrait toutefois séduire les fans les moins exigeants.

Alexandre Leroux
A propos de l'auteur

Alexandre Leroux

Mon travail quotidien consiste à tester de nouveaux appareils, à rédiger des critiques objectives, à couvrir des lancements de produits, et à interviewer des acteurs clés de l'industrie. Je m'engage à fournir des informations précises et pertinentes pour aider les consommateurs à comprendre et à naviguer dans le paysage technologique en constante évolution.