The Bondsman : un cocktail surnaturel entre horreur, humour noir et Kevin Bacon

The Bondsman : un cocktail surnaturel entre horreur, humour noir et Kevin Bacon

Et si Prime Video tenait son successeur de Supernatural ? Avec The Bondsman, la plateforme propose une série à la croisée des genres, portée par un Kevin Bacon qui s’amuse visiblement autant que nous. Une chasse aux démons au fin fond de la Géorgie, avec un brin de country, un soupçon de gore et beaucoup de second degré.

Une ambiance surnaturelle au goût de revenez-y

Hub Halloran est un chasseur de primes sans ambition, qui vit avec sa mère dans une petite ville de Géorgie. Son destin bascule lorsqu’il meurt brutalement et revient à la vie… embauché par le Diable lui-même. Sa mission : traquer les démons en fuite et les renvoyer d’où ils viennent, tout en tentant de recoller les morceaux de sa vie. Entre une ex à reconquérir, un fils avec qui il veut créer du lien et une mère qui refuse de le laisser partir seul, la chasse devient rapidement secondaire face à ses vrais démons intérieurs.

Ce qui fonctionne (vraiment) bien

D’abord, Kevin Bacon. Charmeur, ironique, un brin loser : il incarne un anti-héros à la fois attachant et détestable. La série lui donne un terrain de jeu parfait pour alterner entre punchlines absurdes, moments d’émotion sincère et bastons surnaturelles. Le duo qu’il forme avec sa mère, campée par la toujours impeccable Beth Grant, apporte une touche à la fois tendre et complètement décalée.

La série ne se prend jamais trop au sérieux. The Bondsman navigue entre horreur old-school, humour noir et drame familial. On sent l’influence directe de Evil Dead 2 de Sam Raimi, jusque dans certains choix de mise en scène. La production Blumhouse y va doucement sur le gore, mais quand elle y va, c’est marquant – façon Destination Finale.

Et surtout, on apprécie le format : 8 épisodes de 30 minutes, un rythme qui rend la série facile à binge-watcher sans s’épuiser.

Ce qu’il faudra mieux doser en saison 2

Le gros bémol ? Le déséquilibre entre les différents éléments. La chasse aux démons, censée être au cœur de l’intrigue, passe parfois au second plan. À mesure que la saison avance, l’humour s’efface, les scènes d’action se simplifient, et certains arcs narratifs semblent bouclés à la va-vite.

Résultat : une impression de survol et de frustration. On aurait aimé que le show creuse davantage ses moments les plus prometteurs, plutôt que de vouloir tout raconter à toute vitesse.

Verdict

The Bondsman a les défauts d’un premier essai, mais aussi tout ce qu’il faut pour devenir un incontournable du genre. Si la saison 2 affine ses dosages et approfondit ses thèmes, elle pourrait bien attirer à elle tous les fans orphelins de séries fantastiques délurées, de Preacher à Supernatural en passant par Ghost Rider. Et honnêtement, rien que pour revoir Kevin Bacon faire des vannes entre deux coups de fusil à pompe, on sera au rendez-vous.

Alexandre Leroux
A propos de l'auteur

Alexandre Leroux

Mon travail quotidien consiste à tester de nouveaux appareils, à rédiger des critiques objectives, à couvrir des lancements de produits, et à interviewer des acteurs clés de l'industrie. Je m'engage à fournir des informations précises et pertinentes pour aider les consommateurs à comprendre et à naviguer dans le paysage technologique en constante évolution.