Test Huawei FreeArc : des écouteurs taillés pour le sport, mais pas pour tous les usages

Avec les FreeArc, Huawei ne fait pas dans la demi-mesure. La marque chinoise propose des écouteurs true wireless au look original, pensés avant tout pour le sport. Confort, maintien, résistance à l’eau : ils semblent avoir tout bon sur le papier. Mais qu’en est-il vraiment une fois dans les oreilles ? On les a testés dans toutes les conditions pour vous livrer un verdict clair.

Un design atypique mais bien pensé

Première surprise : la forme en C des FreeArc. Contrairement aux écouteurs classiques qui se glissent dans le conduit auditif, ceux-ci entourent l’oreille à la manière d’un appareil auditif. Le but ? Assurer un maintien solide, même pendant un footing ou une séance de fitness intense. Et ça marche : ils tiennent parfaitement, ne glissent pas, et sont même certifiés IP57, donc résistants à la sueur et à la pluie.

Ce design particulier a aussi un avantage en ville : comme ils ne bouchent pas l’oreille, ils permettent de rester à l’écoute de son environnement. Pratique quand on court en extérieur ou qu’on circule à vélo. En revanche, ne comptez pas sur une isolation efficace dans un métro bondé.

Un confort en demi-teinte

Sur le court terme, le confort est au rendez-vous. La forme épouse bien l’oreille, sans point de pression désagréable, et les porteurs de lunettes n’ont pas à s’inquiéter. Mais à près de 10 grammes par écouteur, le poids finit par se faire sentir au bout de quelques heures. Mieux vaut éviter de les garder toute la journée.

Côté commandes, les gestes tactiles fonctionnent bien, mais leur position juste devant le conduit auditif rend les interactions un peu intrusives : chaque tapotement vibre dans l’oreille. Pas très agréable.

Un boîtier de recharge imposant

Autre point à noter : le boîtier. Avec ses 70 grammes et ses dimensions généreuses, il ne se glisse pas facilement dans toutes les poches. Heureusement, sa conception est soignée : plastique doux, système aimanté bien pensé, port USB-C… Rien à redire sur la qualité.

Un son qui manque de profondeur

C’est là que les FreeArc déçoivent un peu. Le choix d’un transducteur positionné devant l’oreille (et non dedans) a un impact sur l’expérience audio. Résultat : pas de réduction de bruit active, un son qui laisse passer tous les bruits extérieurs, et une qualité sonore globalement moyenne. Les médiums sont en retrait, les basses manquent de punch, et même les profils disponibles dans l’application Huawei AI Life ne changent pas grand-chose.

L’application en elle-même est d’ailleurs un peu limitée. Disponible sur Harmony OS et via APK sur Android (mais absente du Play Store et inutilisable sur iPhone), elle ne propose que quatre profils audio et aucun égaliseur manuel.

Connectivité et autonomie dans la moyenne

Les FreeArc intègrent le Bluetooth 5.2 et peuvent être connectés à deux appareils en même temps. Pratique pour passer facilement du PC au smartphone. L’autonomie est correcte : six heures d’écoute par charge, avec un total de 24 heures grâce au boîtier. C’est bien, mais en dessous de certains concurrents qui atteignent désormais les 30 heures.

Faut-il craquer pour les Huawei FreeArc ?

Si vous cherchez des écouteurs pour vos séances de sport, les FreeArc font le job. Ils tiennent parfaitement en place, résistent à la pluie et permettent de rester conscient de ce qui se passe autour de vous. Mais pour un usage plus polyvalent, ils montrent rapidement leurs limites : qualité sonore moyenne, absence d’isolation, compatibilité limitée avec certaines plateformes.

Proposés à 119 euros, ils sont un peu chers au vu des compromis. D’autres modèles, parfois moins onéreux, offrent une meilleure expérience au quotidien.